Notre domicile est 5 à 10 fois plus pollué qu'à l'extérieur
La pollution de l’air à l’intérieur des habitations a été responsable d’environ 3,2 millions de décès par an, en 2020, dont plus de 237 000 décès d’enfants de moins de 5 ans.
La pollution de l’air à l’intérieur des habitations entraîne des maladies non transmissibles, notamment l’accident vasculaire cérébral (AVC), la cardiopathie ischémique, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et le cancer du poumon.
Les particules de pollution dans l’air des villes impactent le fonctionnement des mitochondries: elles augmentent leur production de ROS, ce qui modifie par exemple la réponse au stress oxydatif des cellules cardiaques, et augmente le risque de maladies cardio-vasculaires (cas des particules de fer dues à la circulation, d’après Maher et al., Environmental Research, 2020). L’air intérieur est le plus pollué, et l’aération quotidienne ne suffit pas pour le renouveler : Comme les mitochondries orchestrent la respiration cellulaire, cette pollution impacte leur fonctionnement.